La Seine plus profonde et plus large
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Engagés en 2012, les travaux d'arasement du chenal de la Seine visent à augmenter le tirant d'eau d'un mètre, afin d'accueillir, à Rouen, des navires vraquiers de nouvelle génération. La première phase s'est achevée en novembre 2012 avec le dragage du chenal entre l'embouchure de la Seine et Port-Jérôme.
L'enlèvement de 3,5 millions de m3 de sédiments permet d'atteindre l'objectif de 11,70 m de tirant d'eau. La seconde phase s'est poursuivie en 2014 avec deux grands chantiers. Sur le secteur de Courval (communes de Petiville, Trouville-la-Haule et Aizier), un seuil rocheux qui constituait un véritable verrou du chenal a été supprimé. A Hautot-sur-Seine, au sud de Rouen, les travaux concernent l'agrandissement de la zone d'évitage dédiée aux manoeuvres de demi-tour des navires (photo). Grâce à une emprise de 5,2 ha sur la berge, l'objectif est de faciliter l'évitage des navires d'une longueur pouvant aller jusqu'à 290 m, contre les 225 m actuels. « Les grands navires disposeront ainsi de deux zones d'évitage, en bas et en haut du port, ce qui évitera un transit portuaire délicat et chronophage et améliorera la fluidité et la régulation du trafic », note le président du syndicat des pilotes de la Seine. Le dragage de cette zone se déroulera de décembre à août 2015. La nouvelle berge est constituée d'une paroi moulée longue de 550 m et haute de 20 m. L'ensemble des travaux d'arasement devrait se terminer fin 2018 pour un coût de 181 M€.
J.-C. B.
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